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Balade à Filali City

On a rencontré Aicha Filali dans le Centre des Arts Vivants de Radès. Elle a accepté de jouer le jeu du « face caméra », mais de profil la majorité du temps. L’artiste aux boucles grises a ouvert les portes qu’elle voulait ouvrir, en laissant d’autres fermées, comme celle de son Atelier.

 

On l’a suivie à la Hafsia, où elle déniche ses perles folklo-kitsch et ses photos à la Kusturica, pour finalement atterrir dans son salon pour parler d’art, de Safia Farhat et de la société tunisienne. Les seules questions qui restent après avoir filmé Aicha Filali sont : qui est-elle vraiment ? Et quelle est cette partie qu’elle a tant cherché à dissimuler derrière la monture œil-de-chat de ses lunettes ?