La troupe qui compte de nombreux fans en Tunisie a été interdite de concert. Elle devait se produire au Festival de Byblos.
Les organisateurs du festival ont motivé leur décision par le fait qu’ils voulaient éviter « une effusion de sang »
Le groupe était l’objet de menaces insistantes.
Des activistes chrétiens radicaux ont accusé les membres du groupe de « dépravation ».
C’est par un communiqué rendu public lundi que la commission épiscopale pour les médias a demandé l’annulation de la représentation.
La direction du festival a été critiquée pour sa décision qui a été interprétée comme un alignement sur la position de la commission liée à l’église qui sous-tendait que le concert de « Mashrou Leila » pouvait provoquer des débordements.
« Les autorités libanaises doivent soutenir le groupe, montrer leur engagement pour le droit à la liberté d’expression et empêcher l’incitation à la haine et la discrimination. Elles doivent respecter, protéger, promouvoir et garantir les droits humains de toutes les personnes, notamment leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique ainsi qu’à la sécurité et à la protection contre la violence », a déclaré Lynn Maalouf, sur la page d’Amnesty International.
Elle ne semble pas avoir été entendue !