Sid Vicious des Sex Pistols est mort il y’a 40 ans !

Sid Vicious des Sex Pistols est mort il y’a 40 ans !

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Le 2 février 1979, au lendemain de sa sortie de prison, une fête est organisée pour Sid Vicious au 63 Bank Street à New York... Fête qui se termine par le décès de la légende punk suite à une overdose d’héroïne. 

 

John Simon Ritchie naît à Londres en 1957 et grandit dans les faubourgs de l’East End, quartier où régnaient les Kray Twins, gangsters et grands noms du crime organisé durant les années 50 et 60. Ses parents se séparent juste après sa naissance et John vit une première partie de son enfance avec sa mère à Ibiza, où celle-ci vend de la drogue (et en consomme aussi) pour subvenir à ses besoins. À l’âge de huit ans, Sid se retrouve de nouveau à Londres, cette fois-ci seul suite à l’abandon de sa mère. L’adolescence difficile de Sid a fait naître chez lui un caractèreviolent et imprévisible... Il avait rencontré (durant son bref parcours académique) Johnny Rotten avec qui il a emménagé dans un squat à Hampstead et a nourri ses oreilles de la musique de Bowie puis des Ramones, comme toute la jeunesse révoltée de l’époque. Tous deux fréquentaient les sounds systems reggae, les boîtes souls noires et les clubs gay qui « avaient les meilleurs disques ». Durant les mid-seventies, Sid rejoint l’entourage direct des Sex Pistols, le Bromley Contigent, groupe de followers qui fréquentaient la scène underground londonienne et ne rataient aucun concert du groupe, qui n’avait pas encore signé de contrat. 

 

 

 

 

The Sex Pistols

 

Peu de temps avant la sortie du classique Never Mind the Bollocks (1977), les Sex Pistols se séparent de leur bassiste Glen Matlock... Entre temps, la réputation et l’attitude de Sid prenaient une certaine ascendance au sein de la scène punk, notamment grâce à ses sauts en l’air et bousculades conduisant le Bromley Contingent à l’imiter et plus tard à la naissance du « Pogo ». Il jouait aussi de temps à autre de la batterie avec le groupe Siouxsie and the Banshees.C’est alors que Johnny Rotten eut l’idée d’intégrer celui-ci au sein des Sex Pistols ; pour l’anecdote, Sid n’avait jamais touché une basse de sa vie. Il s’y met en mars 1977 tandis que le mythique God Save the Queen sort le 27 mai de la même année, quelques jours avant leJubilé d’argent(25e anniversaire) de l’accession au trône de la reine Élisabeth II. La chanson et l’album firent polémiques au royaume et le deuxième single du groupe se voit privé de la première place du hit-parade (classé deuxième) grâce à une manipulation du British Phonographic Institute. L’image chaotique et provocatrice de Sid fait profiter le groupe de sa notoriété ascendante dans le monde punk pendant quelque temps.

 

 

 

 

 

The Beginning of the End

 

Quelques mois après que les Sex Pistols se soient séparés, Sid rencontre une groupie américaine du nom de Nancy Spungen, une héroïnomane qui l’initie à son ultime période de dépendance autodestructrice. Le 12 octobre 1978, dix mois après la séparation du groupe, le corps ensanglanté de Nancy poignardée est retrouvé auprès d’un Sid Vicious effondré dans un hôtel à New York (le Chelsea). Il ne sait pas comment s’est produit le drame... Sid est immédiatement emprisonné, mais l’enquête conclut officiellement à une histoire de règlement de comptes entre dealers. Il sort grâce au paiement d’une caution par l’ancien manager du groupe, Malcolm McLaren. Une tentative de suicide et une hospitalisation plus tard, Sid renoue avec sa vie de rock star jusqu’au mois de décembre, où il fracasse une bouteille sur la figure de Todd Smith (frère de Patti Smith) et retourne à la case prison (cette fois-ci de Rikers Island). Il est relâché le 1er février et une dernière fête s’organise à son honneur...