Quatre saisons, quatre musiques

Quatre saisons, quatre musiques

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Girouette incessante, le ciel s’habille tantôt de nuages, tantôt de gris, tantôt de bleu pour parfois laisser une place timide au soleil. Si Vivaldi en a fait quatre concertos pour violons, les Quatre saisons ont été chantées par de nombreuses voix.

 

Parce que chacun de nous a sa saison de prédilection et que la musique est connue pour adoucir les mœurs, fermez vos yeux et ouvrez vos oreilles pour voyager à travers le temps.

 

Pour le printemps : Phosphorescent - "Sun, Arise! (An Invocation, An Introduction)"

 

 

 

 

Vos yeux sont bien fermés ? Enfin avant de vous exécuter, attendez d’avoir lu l’article jusqu’au bout (promis, ce ne sera pas long). Avec ses sonorités électroniques et un chant presque religieux, l’invocation du printemps est là. Tout en douceur, avec Phosphorescent, on sent les odeurs des fleurs refleurir, « Ease, easy oh. Sun’s a-rising.” 

 

 

Pour l’été : The Lovin’ Spoonful  - "Summer in the City"

 

 

 

 

Originaires du fameux Greenwich village, la musique pop et folk rock du groupe américain sied comme un gant à la période la plus chaude de l’année. La voix incroyablement envoûtante du chanteur John Sebastian est en définitive plus rafraîchissante que la (d’ailleurs) cultissime « Summer Love » de Grease. Et les lovin’ spoonful ont ça en plus d’avoir une vision plus réaliste de l’été. “All around, people looking half-dead/Walking on the sidewalk, hotter than a match head”.

 

 

 

Pour l’automne : Yo La tengo - "Autumn sweater"

 

 

Encore un peu de rock indépendant, venu du New Jersey cette fois. Sortie en 1997, la chanson « Autumn sweater » n’est pas une ode aux feuilles rouges et dorées qui craquent sous les pieds, mais plutôt annonciatrice du grand ménage de printemps, ou quand l’amour arrive lui aussi à la fin d’un cycle « We could slip away, wouldn't that be better, Me with nothing to say, and you in your autumn sweater ».

Pour l’hiver : Big Maceo Merriweather -"Winter Time Blues"

 

 

Que serait la musique sans le blues ? Quand le froid s’installe, pas mieux que ses mélodies pour nous réchauffer. En 1945 déjà, le grand Big Maceo chante le winter blues avec brio, de quoi chasser la mélancolie de ces jours gris.