Metropolitan x A-Mag : à la recherche des modèles tunisiens de demain

Metropolitan est un réseau de 60 agences dans le monde. Une de leurs missions, partir à la recherche de nouveaux visages que demande constamment l’industrie de la mode.

Ces visages peuvent avoir autant d’origines qu’il y a de pays sur cette terre. C’est pourquoi Metropolitan pose ses valises en Tunisie, le temps d’un concours.

De gauche à droite: Marie Plas (Public Relations Metropolitan Models Paris), Fares Cherait (propriétaire de Mooja), Foued Allik (Président World Contest) et Zanna Daskova (Coordinatrice Metropolitan Models Paris)

Un concours en plusieurs étapes :

De mars à septembre 2018, 13 villes tunisiennes seront scrutées à la loupe pour y dénicher la fille et le garçon qui pourront accéder au concours final. Avant le 1er novembre et suite aux castings, une grande finale nationale sera organisée en Tunisie. Il s’agit d’un (vrai ?) défilé avec 24 candidats. Deux bookers de Paris seront présents afin de choisir les deux gagnants qui signeront un contrat avec l’agence mère Metropolitan Models à Paris. Mais ce ne seront que les premiers petits pas pour ces jeunes. Les catwalks internationaux ne sont pas encore garantis. Il faudra attendre décembre 2018 avant de connaître le gagnant de la finale mondiale.

Foued Allik, le président du World Contest est un personnage. Un personnage très intéressant. Dans l’univers de la mode ou tout est contrôlé, son honnêteté (glaçante) est finalement rafraîchissante. « La mode est un business, si tu es moche tu n’y as pas ta place ». Que l’on soit pour ou contre c’est une chose, que ces mots soient vrais, c’en est une autre.

Karima et Dhiaa

Qu’en est-il des deux Tunisiens gagnants de l’édition précédente ?

Lors de la conférence de presse qui s’est déroulée dans le concept-store Mooja pour lancer le concours, Karima et Dhiaa, les deux gagnants de l’édition précédente étaient présents. Tout jeunes, tout fragiles, ils cherchent leur place dans cet univers impitoyable. Zanna Daskova, mannequin gagnante de l’édition 1997 et coordinatrice de Metropolitan Models Paris est là pour les encadrer, les « éduquer » et les préparer avant leur départ pour Paris. Car qu’on le veuille ou non, être mannequin c’est aussi un métier. Savoir défiler, se vendre, correspondre aux attentes des créateurs, parler couramment le français et l’anglais... toutes ces choses ne s’improvisent pas, elles s’apprennent. Et même s’ils ont bien un contrat avec l’agence Metropolitan, cela ne leur garantit pas une réussite internationale. Seul l’avenir le dira.

Crédit photo Cover : Inès Ben Azzouz

Crédit photo : Inès Ben Azzouz