Le récap de Jazz à Carthage

Le récap de Jazz à Carthage

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Jazz à Carthage explore de nouvelles pistes, de nouvelles musiques et même si les puristes se méfient de ces mélanges peu probables, la manifestation n’en reste pas moins intéressante, car elle invite à la découverte et appelle à l’ouverture d’esprit.

 

 

 

Pink Martini, musique cosmopolite et ambiance déchaînée

Pink Martini est un groupe américain fondé à Portland dans l’Oregon, en 1994 par deux anciens étudiants de Harvard, dont l’un, Thomas Lauderdale, qui travaillait dans le domaine de la politique.

 

Le groupe a vite connu un grand succès avec l’album «Sympathique» sorti en 1997 (double disque d’or).

 

Au départ, Pink Martini jouait lors de collecte de fonds pour la société civile. Sa musique s’inspire des musiques du monde, mélangeant différentes influences, entre le jazz, la vieille pop, le latino, la musique classique ou encore orientale. Aujourd’hui le groupe fait des tournées dans le monde entier. 

 

Pink Martini est arrivé en Tunisie par la chanson «Sympathique», d’après le poème de Guillaume Apollinaire.

Ari Shapiro, chanteur, que nous avons rencontré avant le spectacle a promis des surprises pour le concert et l’heure venue, elles étaient bien là, les surprises.

 

Du Abdelhalim Hafez, une chanson de Fairouz, une chanson en hommage aux réfugiés écrite en arabe par le Palestinien Iyad Kacem et chantée par son ami Juif Ari Shapiro, rappelant l’universalité de la musique et transmettant un message de paix… bref, le public fut enchanté.

 

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Chambao, quand le flamenco revisité s’invite au Jazz à Carthage

 

Le groupe espagnol Chambao s’est produit sur la scène de Jazz à Carthage. Sa chanteuse La Mari a dédié le concert à la mémoire de l’une de ses fans tunisiennes, «Sissi», qui a perdu la vie dans un accident de la route il y a quelques semaines.

 

La musique de Chambao s’inspire des racines andalouses du groupe pour donner naissance à un flamenco spécial, puisque mélangé à des sons électroniques. La fusion ne s’arrête pas à l’électro, car Chambao, tout en gardant son âme andalouse, tente les mélanges les plus improbables avec du reggae, du folk et d’autres musiques de la Méditerranée. Sur les rythmes du flamenco, le public a applaudi au son du frappé du pied de La Mari qui a chanté et dansé en interaction avec la salle, dépassant les limites de la langue pour ne parler que Musique.

 

Une musique énergétique au fond méditerranéen appuyée par la voix sensuelle, grave et parfois cassée de La Mari. «Ay duende del sur», «Los muchachos de mi barrio» et plein d’autres chansons qui ont emporté le public tunisien hier soir dans la salle, au grand bonheur des amateurs du flamenco.

 

 

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