L’Institut du monde arabe, à Paris accueille le « Printemps de la danse arabe », le premier festival dédié à la danse arabe qui revint pour une deuxième édition du 22 mars au 28 juin 2019. Dans cette édition, le festival posera ses quartiers dans sept lieux parisiens.
Née à l’initiative de l’Institut du monde arabe et fruit d’une programmation commune avec les théâtres partenaires, ce printemps qui revint pour la deuxième année consécutive, s’étalera sur trois mois, et offrira une programmation riche et variée qui réunira de nombreux spectacles de danse et des résidences en provenance de tout le Proche et Moyen-Orient à l’instar de la Tunisie, l’Égypte, la Palestine ou encore la Syrie, en passant par l’organisation de tables rondes sur le thème du corps comme forme d’expression, et jusqu’à la programmation du cinéma.
Présence remarquable des chorégraphes tunisiens :
Des artistes tunisiens participeront à ce festival, notamment le couple de danseurs d’origine tunisienne Hafiz Dhaou et Aïcha M’Barek, qui ont marqué de leurs empreintes le paysage chorégraphique national et international et qui présenteront leur spectacle Kawa,solo à deux qui va bientôt fêter ses dix ans.
Ou encore, le chorégraphe tunisien Radhouane El Meddeb, qui signe pour le Ballet du Rhin un spectacle revisité du « Lac des cygnes » au Théâtre de Chaillot.
D’une autre part, l’Égyptienne Shaymaa Shoukry, la seule artiste féminine en solo programmée dans le festival, présentera ses deux pièces : Portray et Walking, à l’Institut du Monde arabe, où elle va partager les liens entre les arts martiaux, la danse et le mouvement.
« Le Printemps de la danse arabe » vise à célébrer la danse arabe comme forme de résistance et de résilience et tente de montrer un visage particulier de l’actualité chorégraphique dans les pays arabes et de mettre en lumière la diversité artistique de ce monde comme expliquait la directrice des actions culturelles à l’IMA, Marie Descourtieux à La Croix : « Les pays arabes sont reliés par leur langue, mais ils ne forment pas un monde clos. Bien au contraire, les artistes développent des univers d’une grande diversité tout en partageant une même belle palpitation. »