Le monde salue la reine des courbes

Le monde salue la reine des courbes

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Le monde se souvient encore de Zaha Hadid alors qu’elle nous a quittés il y a plus d’un an et pour cause, cette grande figure de l’architecture contemporaine a marqué son époque par ses créations originales. Elle a laissé une empreinte indélébile et de grands monuments en souvenir.

 

Le 31 mai 2004, Zaha Hadid a été la première femme à remporter le prix Pritzker, l’équivalent du prix Nobel pour les architectes. En 2015, elle reçut la médaille d’or de l’Institut royal des architectes britanniques.

 

Ses œuvres continuent d’émerger même après son décès, réalisées par son cabinet Zaha Hadid Architects.

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Riverside Museum  Glasgow, Royaume-Uni

 

Née en Irak en 1950, Zaha Hadid a étudié les mathématiques à Beyrouth, elle a ensuite suivi des études d’architecture à l’Architectural Association de Londres.

 

Son statut de femme arabe a toujours été pointé du doigt comme étant un obstacle auquel elle a dû faire face pour réussir. Elle-même confirme dans une interview accordée à The Guardian en 2012, avoir fait face à de la résistance parce qu’elle était arabe et femme par dessus le marché.

 

Zaha Hadid est décédée le 31 mars 2016 d’une crise cardiaque alors qu’elle était hospitalisée suite à une bronchite.

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Centre culturel Heydar-Aliyev à Bakou en Azerbaïdjan

 

Aujourd’hui Google a décidé de lui consacrer un doodle, en utilisant les courbes qu’elle affectionne particulièrement dans ses dessins ambitieux.

 

Reine des courbes, ennemie des angles droits elle n’avait pas de limites quand il s’agit de concevoir mais elle accordait une importance particulière aux usagers de l’espace, au côté pratique. Les monuments qui portent sa signature se trouvent aux quatre coins du monde. De son vivant, elle était déjà une star de l’architecture.

«Une partie du travail de l'architecture est de faire en sorte que les gens se sentent bien dans les espaces où nous vivons, à l'école ou au travail». Zaha Hadid, The Guardian, 2012.

 

Plus qu’une architecte, c’est d’un phénomène que l’on parle quand on évoque la grande Zaha Hadid, «Une planète à l’inimitable orbite» selon son professeur Rem Koolhaas. Elle fait partie de ces personnes qui ont ce quelque chose de spécial qui les anime, un feu qui ne s’éteint pas même après leur mort.

 

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Le Wangjing SOHO à Pékin en Chine crédit photo : Site Design & Build

 

 

Elle est partie en 2016, mais ses œuvres font toujours et encore parler d’elle. Au Caire, on parle de la « Nile Tower » une tour qui rappelle le mouvement de l’eau et qui change au gré de la lumière du jour, une tour au bord du Nil dessinée en 2009 et qui sera bientôt en développement pour voir le jour des années après la mort de Zaha Hadid. 70 étages qui domineront la capitale égyptienne, d’une valeur de 600 millions de dollars.