Le dernier bateau de Jacques Brel devrait de nouveau naviguer

Le dernier bateau de Jacques Brel devrait de nouveau naviguer

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Ils s’appellent Piet et Staf Wittevrongel, ils sont flamands et septuagénaires. Dans les années 2000, ils découvrent l’Askoy II, le voilier de Jacques Brel, échoué sur les plages de Nouvelle-Zélande. 

 

Ces deux admirateurs du chanteur ne pouvaient faire autrement que de repêcher l’épave. Car cette coque alors rongée par la rouille et vide est pourtant pleine d’une belle et grande histoire. L’Askoy II fut en effet monté il y a quarante ans de cela dans la voilerie familiale des deux frères. C’est donc dans leur hangar du port de Zeebruges (au nord de la Belgique) que le voilier de 20 mètres est retourné à la source et est doucement en train de reprendre vie sous les mains expertes de Piet et Staf Wittevrongel. L’objectif ? Une mise à l’eau le 8 avril 2019, date à laquelle Jacques Brel aurait eu 90 ans...

 

« L’Askoy II », vogue l’amour

 

En 1974, Jacques Brel quitte le port d’Anvers à bord de l’Askoy II. Il lève ainsi l’ancre pour rejoindre les îles marquises en Polynésie française. Loin de son « plat pays », il voulait vivre sa dernière histoire d’amour avec Maddly Bamy. Il avait rencontré cette ancienne Claudette en 1971 lors du tournage aux Antilles du film de Claude Lelouch L’Aventure, c’est l’Aventure. Et effectivement, Brel qui avait déclaré « Les femmes sont toujours en dessous de l’amour dont on rêve » en vivra une d’aventure. LA dernière pour ce conquérant de la gent féminine, ce collectionneur de maîtresses, ce charmeur frénétique. Jacques le batifoleur (il partagea même une femme, Sylvie Rivet, avec Gainsbourg) resta jusqu’à sa mort le 9 octobre 1978 marié à sa femme « Miche ». Mais c’est avec l’autre, avec Maddly, qu’il poussa son dernier soupir, sur l’île de Hiva Oa, un coin de paradis où il repose en paix, non loin de la tombe de Gaugin.