J’ai eu beau écouter et réécouter Beneath the Eyrie le dernier Pixies, Rien à faire.
La magie n’opère plus. Peut-être aurai-je, dû dès le départ, relativiser mes grandes attentes.
In the arms of Mrs Mark Of Cain ,premier morceau de cet album, est symptomatique du dispositf : l’hésitation !
Les gars, qui peut me dire où on va ?
Certainement pas du côté d’un comeback époustouflant. Celui-là même que la bande à Black Francis espère depuis la refonte du groupe en 2004 après dix ans de séparation.
Dix ans de cogitation qui ne semblent pas avoir boosté l’inspiration.
Doolitle ( 89) et Bossanova (90) restent indépassables…
Dans Beneath the Eyrie, nous avons l’impression d’un déjà entendu. Et la troupe bétonne ces compositions. Comme si elle avait peur de s’égarer…
Un moment j’ai senti les Pixies aussi désemparés que moi. A la recherche de leur esprit, bien sûr, et de l’énergie qui faisait d’eux un des groupes alternatifs ( pour faire court !) les plus séduisants et ambitieux…
Les thèmes fantastiques, ésotériques, l’ambiance gothique ( l’album est enregistré en quatre semaines dans une église à New York) et la confirmation de la bassiste américano-argentine Paz Lenchantin, n'allument pas le feu …
Il y a quelque chose de plombée dans le royaume des elfes …