NouvElles c’est une collection fraîche et joyeuse. Khadija Ben Cheikha, sa créatrice, est une équilibriste, une funambule de la mode. Elle marche sur les fils qu’elle utilise avec une justesse à couper le souffle.
NouvElles c’est aussi l’histoire vraie des opposés qui s’attirent. Des coupes oversizes qui apportent énormément de grâce sans alourdir la silhouette, un vestiaire « boyish » d’une féminité déconcertante, des couleurs douces, neutres et pastel qui caressent le regard.
On se dit que c’est trop beau pour être vrai et pourtant. Avec un œil affûté, on cherche la moindre faille, le moindre accroc... Rien. On sent les années de pratique de la technicienne de la mode – formée à l’École Supérieure du Vêtement – qui maîtrise son art. Chaque surpiqûre, chaque doublure, chaque empiècement sont absolument parfaits. De la bonne came. On attribue au célèbre philosophe allemand Friedrich Nietzsche l’expression « le diable est dans le détail ». Avec ses créations, Khadija Ben Cheikha vous fait mentir monsieur Nietzsche. C’est bien au contraire dans les détails que réside toute la beauté de la chose. Du choix des boutons à celui du tissu pour les doublures, rien n’est laissé au hasard ».
D’abord le tissu, ensuite le vêtement
C’est une fois qu’elle a trouvé le tissu qu’elle fait naître ses créations. Elle chine les tissus comme certains chinent des meubles. Elle récupère les fins de stock, ce qui garantit des collections limitées, rares et donc précieuses. Lin, coton, soie... Khadija Ben Cheikha n’utilise que des matières nobles. Des vêtements d’une qualité extraordinaire qui sont faits pour durer.
Et effectivement, Khadija Ben Cheikha est très attachée à la slow fashion. Et elle a raison. Certes, la fast-fashion est très accessible quand on a le porte-monnaie qui crie famine. Mais (puisqu’il faut toujours un mais), nous devrions être plus conscients des conséquences sociales, sanitaires et environnementales désastreuses des vêtements prêt-à-porter (non, je ne citerai ni Zara, ni H & M, ni Primark). Dans un article publié sur France Inter, nous pouvons lire ceci « l’industrie textile est la plus polluante au monde, juste après le pétrole. Nous achetons en moyenne 60 % de vêtements en plus qu’il y a 15 ans alors que nous les conservons moitié moins longtemps. (...) Il faut l’équivalent en eau de 70 douches pour fabriquer un T-shirt et pendant ce temps… 70 % de notre garde-robe reste… au placard ». Voilà 3 raisons de plus de vous habiller chez NouvElles.
NouvElles, un univers généreux et authentique
Dans le milieu de la mode, il est normalement de rigueur de sortir deux collections : « Printemps-été » et « automne-hiver ». Comme Vivaldi, Khadija Ben Cheikha honore les quatre saisons, indépendamment. Après sa première collection « Été indien », c’est maintenant à l’automne qu’elle consacre son talent créatif. Mais ce n’est que le début. Dans son show-room de La Marsa, nous ne pouvons voir qu’une pré-collection. Un aperçu qui présage déjà une suite délicieusement addictive.
Est-il possible de tomber amoureuse de vêtements ? La réponse est oui, définitivement oui. Ces vêtements il ne faut pas les voir. Il faut les toucher, il faut les sentir, il faut les vivre. Les vêtements de NouvElles Tunis sont sensuels. Le jour, ils se font « casual », le soir ils se transforment en Boho Chic. Jamais overdressed, vous ne pourrez jamais faire de fautes de goût. Vous pouvez aussi craquer pour les ceintures et les sacs...
On ne sait plus si c’est nous qui portons le vêtement ou le vêtement qui nous porte. Une certitude, une fois enfilé, nous ne faisons plus qu’un avec lui. Comme une histoire d’amour, il y a une sorte d’évidence que l’on ne peut pas faire mentir. Ça a beau être la première fois que l’on porte le kimono, on a l’impression de l’avoir porté toute notre vie. Instinctivement on retrousse les manches, on glisse ses mains dans les poches et yallah ! Khadija Ben Cheikha ne fabrique pas des vêtements, elle fabrique une seconde peau. NouvElles Tunis c’est une marque qui lui ressemble, qui nous ressemble et que Khadija Ben Cheikha nous offre en cadeau.
On dit qu’il faut le croire pour le voir alors allez-y. Vous y découvrirez une collection tunisienne aux accents irrésistiblement parisiens. Et pour satisfaire votre curiosité, jetez un oeil aux photos que l’on a prises pour vous.
