Jazz à Carthage, danse avec Bailey

Jazz à Carthage, danse avec Bailey

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Du groove made in UK pour la première soirée. Pour sa douzième édition, Jazz à Carthage a choisi d’ouvrir le bal avec Liam Bailey et Myles Sanko.

 

«Je me sens comme dans un grand living-room» c’est la phrase que prononcera Liam Bailey, protégé de Amy Winhouse, entre deux balades soul. Les spectateurs ont tapé des mains au rythme d’une batterie langoureuse et d’une guitare bien grinçante. Certains sons rappellent les vieux tubes des booms, le premier baiser, le premier slow et ses émois. Quatrième titre, un riff bien anglais, l’artiste chante en tapant des pieds, parce que c’est connu, la musique ça commence par le pied. Il est dans la veine de Benjamin Clementine, jeune et brûlant de l’intérieur, il chante comme s’il attendait son amour qui ne viendra jamais, sous un ciel anglais.