La capitale accueillera en cette première semaine de mai des chorégraphes et des danseurs tunisiens et internationaux à travers la manifestation Tunis Capitale de la Danse .

C’est du 3 au 7 mai que plusieurs espaces dont le 4e Art, El Hamra, l’IFT ou encore le Théâtre Municipal hébergent une vingtaine de pièces conçues et mises en scènes par des chorégraphes de différentes nationalités.

Pour sa seizième édition, le festival a choisi le thème des frontières. Les frontières séparent l’histoire, les genres, les traditions… 

À travers leurs conceptions, les jeunes créateurs aborderont des sujets qui les touchent. Des sujets polémiques ou tabous pour certains, mais qui tiennent à cœur toute une génération.

Le festival a vu passer depuis des années des troupes connues et reconnues dans le monde, mais son principal atout est de faire connaître les danseurs tunisiens. 

La danse, mouvements rythmés du corps qui expriment des émotions et transmettent des messages est un art à part entière, mais un art qui reste mineur en Tunisie. Avec notamment l’absence d’une école de danse qui forme des danseurs diplômés, les jeunes se dirigent vers les chorégraphes à l’instar de Sihem Belkhodja.

Cette année, le Ministère des Affaires culturelles devient officiellement partenaire de la manifestation. 

Tunis Capitale de la Danse est un pont entre les cultures et les pays qui permet aux artistes de se rencontrer, de se retrouver et de conjuguer leurs efforts. Mais, Tunis Capitale de la Danse est aussi une compétition qui décerne trois prix pour l’interprétation et la création.

Mis en place par Ness el Fen, la manifestation se tient en partenariat avec l’Institut Français de Tunisie, la Municipalité de Tunis, la compagnie aérienne nationale, ainsi que plusieurs autres acteurs de la scène culturelle tunisienne et internationale.

Les membres du jury à qui incombe la tâche de sélectionner les lauréats sont : Nacera Belaza, Marie Descourtieux, Lassaad Jamoussi, May Ksouri, Nils Pedersen, Pierre Rigal et Seyma Sammoud.

L’ouverture se fera avec la pièce Dakhla, de la compagnie La Baraka, avec une chorégraphie d’Abou Lagraa. L’artiste a accompagné le festival depuis ses débuts.

« Quatre danseurs de hip-hop et de danse contemporaine nous emmèneront en un voyage musical, de New York à Alger puis à Hambourg.... Il n’y a plus de frontières. “Je suis ravi d’ouvrir le festival avec une pièce explosive. Espérons que le public sera au rendez-vous” a déclaré Abou Lagraa. 

L’entrée aux spectacles est gratuite, il suffit de créer son propre badge sur lequel il faut noter Ness el Fen m’invite...