Les JCC, ou si on ose les appeler « Le pèlerinage aux salles obscures », sont une tradition incontournable à tout cinéphile qui se respecte. La rédac se propose de vous dévoiler sa sélection des pépites du jour.
« Un fils » de Mehdi Barsaoui :
Vous pouvez regarder le tout dernier film du réalisateur tunisien Mehdi Barsaoui, ce soir, à 18h au théâtre de l’Opéra à la cité de la culture. Sélectionné en compétition officielle, « un fils », expose les problèmes que rencontre la société tunisienne moderne.
L’intrigue se produit lorsque Fares (Sami Bouajila), sa femme (Najla Ben Abdallah) et leur fils Aziz (Youssef Khemiri) se font attaqués par un groupe d’extrémistes. Aziz est gravement blessé et doit subir une greffe de fois. Dans la foulée, Fares découvre qu’il n’est pas le père biologique de Aziz.
La première du film a eu lieu à la Mostra de Venise, où Sami Bouajila a gagné le « Prix Orizzonti du Meilleur Acteur ».
« Haifa Street » de Mohanad hayal :
Sélectionné en compétition officielle, Haifa Street sera projeté ce soir à 21h à la salle ABC.
- est donc en 2006 à Haifa Street, Baghdad. L’intrigue prend place lorsqu’un sniper tue un passager. En menaçant de causer une fusillade, le tueur empêche les voisins de toucher le cadavre. Commence, alors, une suite d’évènements qui révélera une relation tragique entre le tueur et sa victime.
« Sur la transversale » de Sami Tlili :
- en compétition officielle, le documentaire du réalisateur tunisien sera projeté au théâtre des régions à 20h30. “Sur la transversale” questionne la mémoire collective autour de la victoire de l’équipe nationale de foot, en 1978, et de son « voyage vers l’Argentina », en s’appuyant sur un souvenir d’enfant.
« Quand Mariem s’est dévoilée » de Assad Fouladkar :
Le cinéma libanais s’invite aux focus de cette session. Au programme du focus Liban, vous pouvez aller voir « Quand Mariem s’est dévoilée », projeté à la salle Africa à 20h30. Mari et femme, Ziad et Maryam mènent une vie heureuse. Vivant d’amour et d’air frais, leur seul souci est la stérilité de Maryam. S’enchaine alors une série de conflits et pressions familiaux, tout particulièrement, avec la belle-mère de Maryam.
« Tenzo » de Katsuya Tomita :
Le cinéma japonais s’invite, aussi, aux focus de cette édition. On vous invite d’aller regarder Tenzo by Katsuya Tomita qui sera projeté au Mondial à 18h.
Dévoilé au Festival de Cannes, dans le cadre de la Semaine de la critique, « Tenzo » suit un bonze Bouddhiste, Chiken, qui face à la crise sociale, s’investit dans plusieurs activités, comme le soutien téléphonique aux suicidaires, à son temple de Yamanashi.
« Despite the Fog » de Goran Paskaljevic :
Le cinéma du monde comme on l’aime et c’est « Despite the Fog », du réalisateur serbe Goran Paskaljevic, qui sera l’invité de Mad’art, ce soir, à 21h. Cette pépite soulève la crise des réfugiés mineurs qui errent sur les frontières italiennes. Ali-Musa Sarhan, dont les parents se sont noyés en essayant d’arriver aux frontières italiennes, a été hébergé par une famille italienne. Le hic étant la xénophobie qui régit l’entourage de la famille d’accueil du protagoniste.
« Les misérables » de Ladj Ly :
Sous le programme Diaspora de cette année, Les misérables de Ladj Ly sera projeté ce soir au 4ème Art à 21h. En compétition officielle, le réalisateur a reçu le prix du jury au festival de Cannes.
Ce Polar suit le policier, Stéphane, qui vient d’intégrer la Brigade Anticriminalité de Montfermeil, dans le 93. Il va vite découvrir les tensions entre les différents groupes du quartier.