L’art et la technologie tels la mer et le sable : deux natures coexistantes qui demeurent cependant différentes.
Aujourd’hui, nous souhaitons évoquer la pseudo-solution qu’offre (presque) toute la génération Y à quelconque situation/problème : une appli pour smartphone. Amoureux (ses) de l’art urbain, nous sommes sûrs que votre quête des plus belles œuvres murales se traduit souvent en d’étonnantes aventures comblées de souvenirs... Pensez-vous qu’une application pour smartphone recensant les meilleurs spots de street Art ruinerait votre curiosité et vos attentes ? En tout cas, l’application Street Art Cities s’est donné comme mission la mise en place d’une plateforme pour l’exploration 2.0 du Street Art, en valorisant sa richesse, son contexte et sa diversité. Elle a déjà référencé plus de 15 000 œuvres dans 275 villes et 67 pays. Le projet aspire à réunir toute une communauté de diggers d’art de rue pour faciliter (et faire gagner du temps) aux utilisateurs durant leurs immersions Street Culture d’un pays à l’autre.
Fidèle au modèle économique mondialiste, cette belle initiative permettra une appréciation plus globale de l’art mural...
La réalité augmentée comme machine à remonter le temps
Le temps... Il avance de manière permanente et est affreusement irréversible ; quoiqu’il est possible aujourd’hui de porter des lunettes à réalité virtuelle et d’explorer par exemple la Rome antique dans toute sa splendeur. Il s’agit du pari qu’a pris l’archéologue numérique de 69 ans Bernard Frischer, directeur du projet Rome Reborn (La Renaissance de Rome).
Direction l’an 320 (juste avant le transfert de la capitale de l’Empire à Constantinople) où l’on peut explorer deux sites romains : Le forum, cœur de la Rome antique, et la basilique voisine de Maxence et Constantin. D’autres monuments emblématiques tels que le Colisée et le Panthéon seront ajoutés à la technologie dans quelques années. La société derrière le projet souhaite aussi faire revivre Athènes au temps de Socrate et Jérusalem au temps de Jésus. Sympa tout ça !
On revient en 2018 où la réalité augmentée permet aussi de visiter des expositions depuis son smartphone : les fans du Thin White Dukese réjouiront de la nouvelle puisqu’ils pourront découvrir (ou redécouvrir) l’exposition « David Bowie Is » à travers leurs écrans.
Entre costumes flamboyants et atypiques, documents manuscrits et vidéo d’archives, cette exposition d’une richesse exceptionnelle fut immortalisée de manière digitale à tout jamais.
« L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme. » Disait André Malraux, plus sûr que ce chemin garde sa même nature... Et vous, que pensez-vous de tout ça ?
