Voici une sélection totalement subjective des films qu’il fallait voir en 2017, en vérité si vous n’êtes pas un cinéphile obsessionnel, ça ne change rien, vous pourrez toujours les voir même en 2050. Voilà, maintenant que tout le monde est rassuré, voici les films qui sont sortis du lot en l’année 2017. On a eu droit à tout : au fantôme dépressif, au clown psychopathe, aux policiers violeurs, à l’imposture de l’art contemporain, bref, à la vie dans tout ce qu’elle a de plus beau, de plus laid et étrange.
– Loveless ou Faute d’amour d’Andreï Zviaguintsev:
On commence avec Loveless ou Faute d’amour en français, un film russe réalisé par Andreï Zviaguintsev, prix du jury à Cannes, le film a fait aussi l’unanimité côté public. Synopsis : Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser... Aucun des deux ne semble avoir d’intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu’à ce qu’il disparaisse.
– A Ghost Story de David Lowery :
On trouve aussi un autre film A Ghost Story, une œuvre audacieuse qui se distingue par l’originalité de l’histoire et du format. Réalisé par David Lowery, il fut nominé et primé au festival du film américain de Deauville en 2017.
Synopsis : Apparaissant sous un drap blanc, le fantôme d’un homme rend visite à sa femme en deuil dans la maison de banlieue qu’ils partageaient encore récemment, pour y découvrir que dans ce nouvel état spectral, le temps n’a plus d’emprise sur lui. Condamné à ne plus être que simple spectateur de la vie qui fut la sienne, avec la femme qu’il aime, et qui toutes deux lui échappent inéluctablement, le fantôme se laisse entraîner dans un voyage à travers le temps et la mémoire, en proie aux ineffables questionnements de l’existence et à son incommensurabilité.
–La belle et la meute de Kaouther Ben Hnia :
Comment ne pas parler de « La belle et la meute », sélectionné à Cannes, le film de Kaouther Ben Hnia a fait couler beaucoup d’encre aux quatre coins du monde ?
Synopsis : Lors d’une fête étudiante, Mariam, jeune Tunisienne, croise le regard de Youssef.
Quelques heures plus tard, Mariam erre dans la rue en état de choc. Commence pour elle une longue nuit durant laquelle elle va devoir lutter pour le respect de ses droits et de sa dignité. Mais comment peut-on obtenir justice quand celle-ci se trouve du côté des bourreaux ?
–Félicité d’Alain Gomis :
Félicité un film d’Alain Gomis et Ours d’argent à Berlin est une des œuvres les plus riches cinématographiquement cette année, un film exigeant avec le spectateur puisqu’il dure plus de deux heures. Félicité a révélé aussi une grande actrice VÉRONIQUE BEYA MPUTU qui a brillé dans son interprétation. Le quatrième long métrage d’Alain Gomis a connu une critique dityrhombique, pour Libération « Félicité » est magique, parce que Félicité est peut-être un peu magicienne, et aussi parce qu’il n’attribue pas à la magie le pouvoir de tout résoudre. »
Synopsis : Félicité, libre et fière, est chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa. Sa vie bascule quand son fils de 14 ans est victime d’un accident de moto. Pour le sauver, elle se lance dans une course effrénée à travers les rues d’une Kinshasa électrique, un monde de musique et de rêves. Ses chemins croisent ceux de Tabu.
– Mother de Darren Aronofsky :
Comment ne pas parler de Mother de Darren Aronofsky, certains ont détesté, d’autres ont adoré. Ce qu’on peut dire est que Aronofsky est une valeur sûre, avec Mother, il nous plonge dans un huis clos angoissant, organique et fascinant, le film est porté par l’actrice Jennifer Lawrence. Le film a eu trois nominations à la Mostra de Venise.
Synopsis : Une jeune femme (Jennifer Lawrence) et son mari (Javier Bardem) mènent une vie paisible dans une maison campagnarde et retirée. Leur existence est bouleversée par l’arrivée chez eux d’un mystérieux couple (Ed Harris et Michelle Pfeiffer).
– The Square de Ruben Östlund :
The Square, palme d’or à Cannes, le film de Ruben Östlund est un petit bijou plein d’humour et de recul sur les plus grandes impostures de notre époque. Le réalisateur s’attaque à un monde qu’on connaît si peu, le monde de l’art contemporain. Le magazine Télérama n’est pas avare en compliments quand il s’agit de The Square : « POUR : Quelle mise en scène brillante ! Chaque plan est une composition rigoureuse jouant sur-le-champ et le hors-champ, où le cinéaste suédois explore les rapports tendus entre nature et culture, entre dominants et dominés. » Pour les curieux, le film est en ce moment dans les salles tunisiennes, courez-y !
Synopsis : Christian est un père divorcé qui aime consacrer du temps à ses deux enfants. Conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain, il fait aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et soutiennent les grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine exposition, intitulée « The Square », autour d’une installation incitant les visiteurs à l’altruisme et leur rappelant leur devoir à l’égard de leurs prochains. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec ses valeurs : quand Christian se fait voler son téléphone portable, sa réaction ne l’honore guère… Au même moment, l’agence de communication du musée lance une campagne surprenante pour The Square : l’accueil est totalement inattendu et plonge Christian dans une crise existentielle.