L’album qui a propulsé Pink Floyd au bout du monde, The Dark Side of the Moon a aussi changé à tout jamais la facette du rock alternatif.
L’œuvre ultime du groupe. Une œuvre mélodieuse, sombre, expérimentale et spatiale évoquant les thèmes universels de la vie : la guerre, la folie, la mort, l’argent, le temps et le travail. Qui sait ce que serait devenu Pink Floyd si Syd Barrett n’avait pas perdu la boule... Cet album avant-gardiste a plusieurs particularités ; Il fut d’abord joué en live par le groupe à partir de janvier 1972 (un peu plus de treize mois avant sa sortie) tout en étant retravaillé sur scène en continu. Alan Parson était l’ingénieur de son responsable de la production de l’album et s’y est investi sur plusieurs aspects (sonores et créatifs), comme la performance de Clare Torry sur The Great Gig in the Sky (Maroua Jaziri vous raconte une très belle anecdote là-dessus par ici). The Dark Side of the Moon est resté dans le Billboard 200 pendant une période record de 914 semaines (soit près de dix-huit ans) dont 591 consécutives. Le disque représente le troisième album le plus vendu de tous les temps, derrière Back in Black d’AC/DC et Thriller de Michael Jackson.
Et la mythique pochette d’album alors ? Qui n’associe pas Pink Floyd au fameux prisme dispersif... Dessin demandé par Roger Waters qui, après ses sept premiers albums, voulait quelque chose de « plus intelligent, de plus soigné et de plus chic » en référence et en comparaison à d’anciens albums des Floyd comme Atom Heart Mother (1970) ou Meddle (1971). Pour plus d’informations, rendez-vous dans notre article sur Hipgnosis, collectif de graphisme britannique derrière beaucoup d’excellentes pochettes d’albums de rock.
Qui sait, peut-être qu’aux 100 ans de l’album, l’homme jouera DSOM sur la face cachée de la lune...